DanielTardif

L’art est pour moi une tentative de repositionnement du monde. À ce titre, il est d’une vitale nécessité car il permet de supporter un monde parfois insupportable. Ce que je produis ne prétend à aucune vérité : cela se veut d’abord une proposition visuelle de la condition humaine.
Mon évolution m’a conduit vers la production de couleurs saturées, brillantes et des formes énergiques, fluides et abstraites. En mosaïque, outre mes créations, je réalise des interprétations de détails de tableaux ou de personnages connus.
Il y a pour moi peu de différence entre peinture et mosaïque : je remplace les pigments acryliques par des tesselles de vitres polychromes que l’on nomme smalti. J’utilise une pince plutôt qu’un pinceau. Au plan strictement visuel, mes mosaïques suscitent l’attention du fait de la surface qui retient excessivement, qui hypnotise, le regard. De plus, les couleurs réfléchissantes des smaltis de même que l’andamento (lignes de direction) entraînent le spectateur dans une expérience visuelle unique à la mosaïque.
Mes travaux récents montrent une utilisation de la peinture et de la mosaïque sur un même support.

Né à Montréal d’une famille normale, l’art visuel l’attire très tôt en tant que lieu refuge de liberté et de créativité.

Artiste autodidacte, il découvre la mosaïque en 2012 et l’ajoute à sa palette picturale.

• CEGEP St-Laurent en Art et Lettres en 1975.
  Étude d’une année en lithographie sous la direction de Nicole Malenfant à Québec en 1980.
• Quelques cours de peinture en privé et plusieurs dizaines d’ateliers de dessin de modèles vivants.
• Créateur et gestionnaire d’un collectif d’artistes peintres (L’Art Salé) pratiquant la peinture en direct suivi d’une mise aux enchères en 1985.
• Participation à un grand nombre d’expositions et symposiums au Québec dans les années 2000 : Frelighsburg, Bromont, Montréal (village Gai, Centre Brancusi Granby, etc.) et à l’étranger (Europe, USA)
• Cours intensif de mosaïque ancienne sous la direction de Luciana Notturni en Italie en 2012.
  Surtout, il n’a jamais cessé de produire.